Fondée par Henri Ciccoli en 1965, l’exploitation Ciccoli Apiculteurs n’a cessé de perpétuer la tradition, le savoir-faire mais également initié de nouvelles méthodes de travail pour améliorer la conduite des colonies, l’élevage des reines.
En 1991, les enfants reprennent officiellement l’exploitation sous le regard toujours bienveillant du paternel qui distille ses conseils et son expérience encore aujourd’hui.
Notre miellerie est agréée par le syndicat AOP Miel de Corse depuis la création de l’AOP en 1998 et suivie par Certipaq.
Un contrôle du syndicat en 2018 a confirmer que l’on était conforme en tout point au cahier des charges du syndicat AOP Miel de Corse.
Un plan qualité interne atteste de notre souhait premier : garantir la meilleure qualité de nos produits.
Le guide des bonnes pratiques apicoles est l’équivalent de la procédure HACCP.
Un plan de nettoyage garantit la propreté.
Un plan de lutte contre les nuisibles est également en oeuvre.
Le taux d’humidité est contrôlé avant récolte, vérifié en miellerie, avant et après extraction et une dernière fois avant mis en pots. Ce taux est garant de la bonne conservation du miel.
Toutes nos récoltes font l’objet d’analyses en laboratoire externe soit par le syndicat soit par nos soins. L’origine géographique du miel est ainsi garantie par l’analyse polémique.
Le taux d’HMF (hydroxy méthyl furfural) qui caractérise la qualité du miel est parmi les plus bas (1 à 5) sur l’ensemble de nos miels. Ce taux augmente notamment avec la fonte du miel qui n’est autorisé qu’une fois en AOP.
Les séances de dégustations organisées selon Certipaq classe nos miels très souvent avec 5 avis sur 5.
La gestion de nos colonies se fait dans un souci permanent du bien-être des abeilles.
Pour limiter les déperditions de chaleur et une fatigue excessive, en hiver comme en été, pour maintenir la température du nid, un couvre-cadre isolant équipe toutes nos ruches.
À l’automne, lorsque le nombre d’abeilles diminue sensiblement, les portes sont abaissées ce qui limite les attaques de frelons et l’intrusion des souris.
Les ruches sont posées sur des palettes rehaussées par des armatures métalliques à environ 50 cm au-dessus du sol ce qui les éloigne d’un micro climat trop humide et froid.
Elles sont ainsi mieux protégées, éloignées des feux de prairies et le sol est mieux entretenu car plus accessible.
De plus, elles sont légèrement penchées vers l’avant pour éviter l’entrée des eaux de pluie dans le corps.
En hiver, nous rajoutons une planche entre la palette et la ruche pour améliorer l’isolation. En été, cette planche est retirée car la ruche a besoin de ventiler davantage.
Chaque année, nous remplaçons au minimum deux cadres dans chaque corps pour le renouvellement de la cire.
Certaines ruches sont déplacées pour la transhumance vers le clémentinier, le châtaignier et vers l’arbousier.
Depuis octobre 2019, nous sommes fiers d’être membre du collège culinaire de France.
Nous pratiquons l’élevage des reines depuis plus de dix ans avec en 2017 quelque 150 nouveaux essaims et 20 remplacements de reines.
Le rucher d’élevage se situe à côté de la miellerie, il est visible depuis la boutique.
Le choix des larves se fait sur les plus belles ruches soit par picking soit par cupularve.
Après une journée en starter et neuf jours en finisseur, les cellules royales sont placées dans une couveuse. Les reines naîtront le onzième jour.
Elles sont marquées et placées dans des nuclei de fécondations, petites colonies orphelines qui vont adopter la reine, qui après fécondation naturelle lors de ses vols, se mettra à pondre.
La reine sera alors transférée dans une colonie plus importante également orpheline pour se développer. Cette colonie sera complétée par des apports de cadres de couvains naissants, par des apports alimentaires de sirop jusqu’à atteindre sa taille adulte.